Edito |
Chère lectrice, cher lecteur,
L'équipe d'Oreka Solutions vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2016, et espère que cette année s'accompagnera de réussite.
Tout type de projet dans le secteur nucléaire demande une certaine connaissance de la filière nucléaire Française.
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Nous vous proposons ce mois-ci de faire un focus sur la filière nucléaire Française et ses différents acteurs.
Nouveauté 2016 ! DEMplus Community passe à l'international et vous propose de suivre les actualités du monde du nucléaire en anglais et français.
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Organisation de la filière nucléaire française |
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Quelques chiffres : |
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- Près de 220 000 salariés,
- Plus de 2 500 entreprises,
- Un chiffre d'affaires de plus de 46 milliards d'euros dans les activités nucléaires,
- Un investissement en R&D qui la place au 4e rang des industries innovantes,
- Plus des 2/3 des entreprises qui exportent leur savoir-faire, avec une perspective de croissance.
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Les principaux acteurs industriel
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CEA |
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Le Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives est un acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation dans le domaine du nucléaire. A ce titre, il est maître d'ouvrage de différentes installations nucléaires
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ou non nucléaires contribuant aux actions de R&D ou venant en support de ces activités. Il est également en charge du démantèlement de ses installations. Il a également un rôle dans la défense stratégique.
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EDF |
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EDF est le premier exploitant mondial de moyens de productions d'électricité, avec un parc nucléaire fournissant près de 80% de l'électricité. Outre les moyens de productions, il dispose de nombreux centres d'ingéinierie
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pour la conception et la réalisation des nouveaux réacteurs, et le maintien en condition opérationnelle du parc en exploitation.
EDF est également présente à l'étranger, comme par exemple en UK.
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AREVA |
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Le groupe AREVA est présent sur toute la chaine de la valeur des installations nucléaires. En amont, il assure l'extraction, la purification de l'uranium et la fabrication des combustibles. Il est également concepteur et fabricant de la « chaudière » nucléaire et des circuits associés. Il propose une très large gamme de services en soutien à l'exploitation des centrales, et ce dans le monde entier.
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En aval, il assure le recyclage des matières valorisables contenues dans les combustibles usés et la fabrication de combustibles réutilisant ces matières. Enfin, il dispose d'équipes pour les projets de démantèlement, pour leur propre compte et pour le compte de clients.
La restructuration en cours devrait conduire à une séparation des activités « réacteurs » et « cycle du combustible ».
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ALSTOM |
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Alstom est l'entreprise de référence dans la conception, la fabrication, l'approvisionnement, la construction et l'entretien, avec des solutions de production d'électricité propres, efficaces, flexibles et intégrées.
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C'est l'un des leaders mondiaux pour les îlots conventionnels des centrales nucléaires (REP & REB), et il équipe près de 30% des réacteurs nucléaires dans le monde avec ses turbines.
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Bouygues et Vinci |
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Acteurs mondiaux dans le Génie civil et l'ouvrages d'art, ils ont concouru à la réalisation de l'ensemble du parc nucléaire français au travers des sociétés qui ont été consolidées
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pour former ces deux groupes. Chaque groupe dispose de filiales dont certaines très spécialisées dans le domaine du nucléaire (en maintenance, démantèlement,etc.).
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ENGIE |
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Le groupe ENGIE propose une très large palette de services dans le domaine de l'énergie. Avec des sociétés spécialisées dans la maintenance industrielle, l'electricité contrôle-commande ou la ventilation.
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ENGIE est également opérateur de moyens de productions d'energie, comme en Belgique via la société ELECTRABEL.
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Au-delà de ces grands acteurs industriels, on compte environ une vingtaine d'entreprises de grands groupes et plusieurs centaines de PME. Ce réseau d'entreprises, dont environ 200 spécialisées dans le nucléaire, joue un rôle essentiel.
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Autorirés administratives indépendantes
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ASN (Autorité de sûreté nucléaire) |
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Elle assure au nom de l'État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour
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protéger les travailleurs, les patients, le public et l'environnement des risques liés aux activités nucléaires.
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IRSN (institut de radioprotection et de sureté nucléaire) |
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Conduit des programmes de recherche et apporte un appui technique aux autorités en matière de sécurité, sûreté et de radioprotection.
Il effectue des recherches et des études sur les risques
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radiologiques et nucléaires, et assure une surveillance radiologique du territoire national et des populations exposées aux rayonnements ionisants. L'IRSN intervient en soutien technique de l'ASN.
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Agences internationales
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Le nucléaire est régi également par des instances internationales qui définissent des règles et approches qui sont déclinées au niveau français. De nombreuses institutions existent parmi lesquelles :
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AIEA (L'Agence Internationale de l'Energie Atomique) |
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Organisation indépendante placée sous l'égide de l'ONU. Elle élabore les normes de sûreté qui servent de base commune à la rédaction des différentes réglementations nationales.
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Pôles et associations
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Différents pôles et/ou associations structurent et fédèrent les acteurs du nucléaire par thème et/ou par regroupement géographique.Tel que :
- PNB ;
- PVSI ;
- Nucleopolis ;
- GIIN ;
- AIFEN ;
- Trimatec ;
- Cyclium.
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Petit focus sur la 3ème édition des assises du démantèlement |
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La troisième édition des Assises du Démantèlement s'est tenue les 14 et 15 décembre dans le Gard. De nombreuses nouveautés telles que la Route du DEM, qui a réuni 25 entreprises et 5 organismes de formation.
De nombreux sujets abordés. Nous avons choisi de faire un focus sur le thème de la conférence du 15 décembre : Démantèlement - Maîtrise des risques projets.
Sans ambiguïté, le risque majeur a comme origine l'incertitude sur les données d'entrées. Il faut se rappeler que les projets actuels de démantèlement concernent des installations relativement anciennes
(pour la plupart mises en services dans les années 60 / 70 et arrêtées fin des années 90). De ce fait, des données sont manquantes et/ou contradictoires.
La première réflexion serait de se dire,
« il n'y a qu'à collecter plus de données d'entrées ». La réalité nuance ce propos. En premier lieu, la collecte de certaines données peut nécessiter des opérations qui sont des projets à part entière (par exemple lorsque des prélèvements sont nécessaires).
Dans d'autres cas, il pourrait être nécessaire d'envoyer des robots qui effectuer des mesures.
Ensuite, il faut définir l'échantillonnage nécessaire. Cela suppose d'évaluer la sensibilité du projet aux données d'entrées. Le débit de dose au contact d'un équipement peut être absolument primordial...ou n'avoir qu'un rôle minime dans la définition des opérations.
Prenons l'exemple d'une opération de décontamination. L'efficacité de l'intervention se révèle dans certains cas plus dimensionnante que la connaissance exacte du terme source.
On se rend bien compte que les données d'entrées ne se limitent pas aux seules données physiques et radiologiques, mais incluent des données de qualification de procédés et des performances des moyens de caractérisation.
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et que cette approche est itérative.Elle dépend de l'avancement de la définition des conditions d'interventions, qui elles-mêmes dépendent en autres des données d'entrée.
Il s'agit de définir l'optimum technico-économique en ayant une approche la plus globale, puis la qualité des données d'entrées va avoir des incidences sur les modalités de contractualisation et sur le management du projet en terme de gestion des aléas.
Démantèlement - Maîtrise des risques projets.
Cette problématique dépasse le strict cadre du déroulement des opérations car elle peut impacter les autorisations de sûreté et la gestion des déchets. Des approches innovantes en termes de gestion de données d'entrées ou de caractérisation ont été exposées.
Pour notre part, nous nous sommes intimement convaincus que l'approche par la simulation selon une approche globale concourt à la réduction du risque. Elle permet notamment d'évaluer la sensibilité aux données d'entrées et la robustesse des scénarios. De ce fait, cela permet de contribuer à l'analyse des risques projet et de tester des solutions alternatives.
Et que cette approche s'entend à tout type de projet nucléaire (exploitation, intervention, travaux neufs...).
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Evènements |
Waste Management - du 6 au 10 Mars
Nous serons présent à ce salon, qui se tiendra à Phoenix (US), sur le stand Robatel.
PREDEC - du 16 au 18 Février
Ce salon se tiendra à Lyon.
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SAVE THE DATE !
Nous organisons le 23 février une visite de la salle immersive du CEA de Marcoule.
Vous recevrez dans les prochains jours une invitation pour cet évènement...
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