• Les investissements de maintenance sur le parc existant, qui sont une conséquence directe du choix précédemment énoncé.
• Le loyer économique,
• Les provisions pour le démantèlement.

Mais surtout, ce qui nous intéresse dans cet édito, les provisions pour la gestion des déchets et des combustibles usés.

Ces dernières s'élèvent à 47,7 milliards d'euros confondus. Cette somme est largement endossée par les géants du nucléaire français: EDF, AREVA et le CEA.

En effet, sur les 31,7 milliards d'euros que représentent la gestion des déchets autres que combustibles, EDF en représente 81% (soit 25,6 milliards d'euros), AREVA 11% (équivalent à 3,5 milliards d'euros) et le CEA les 8% restants (soit 2,6 milliards d'euros).
Ce coût est composé du stockage des déchets, de leur traitement (en ce qui concerne les combustibles usés) et de leur revalorisation

Comme nous avons pu le constater avec le rapport de la Cour des comptes, il est nécessaire de prendre en compte les coûts de gestion des déchets afin d'optimiser un projet d'intervention. Puisqu'ils représentent de 20 à 40% des coûts totaux d'un projet, optimiser un scénario sans prendre en compte les coûts liés à la gestion des déchets revient à se priver d'autant la marge d'amélioration possible.

C'est pourquoi DEMplus intègre les propriétés de gestion de ces coûts afin de pouvoir mener une réflexion globale sur la stratégie du scénario à mener.

Une première étape nécessite de définir le processus de traitement des déchets. Celui-ci peut être très détaillé pour tenir compte de chaque étape (conditionnement, compactage, transport vers un atelier de conditionnement, transport vers un centre de stockage, contrôles radiologiques, .) (cf. Figure 1).

Une fois un processus de gestion des déchets défini, on peut lui affecter la durée, la dose reçue et les coûts qu'il engendre et qui seront comptabilisés dans le bilan du scénario (cf. Figure 2).

L'utilisateur pourra ainsi définir un scénario et comparer ses performances en termes de durée, déchets, coûts et dose quel que soit le périmètre économique du projet (hors gestion de déchets, périmètre entreprise, périmètre donneur d'ordre). Il pourra alors mettre en exergue la pertinence de certaines opérations impactant la durée ou le coût des opérations stricto sensu, comparativement aux gains qu'elles occasionnent lors de la gestion des déchets.

Cette fonctionnalité facilite la justification qualitative et quantitative d'une approche mieux-disante.

Figure 2 : Fenêtre DEMplus de paramétrage du traitement des déchets.

OREKA Sud et l'INSTN (Institut National des Sciences et des Techniques Nucléaires) s'associent afin de promouvoir l'utilisation du logiciel DEMplus for nuclear dans le cadre des formations aux métiers du nucléaire.

Depuis le 26 mai 2014, l'INSTN forme ses étudiants à l'utilisation de DEMplus. Tandis qu'OREKA Sud a la possibilité d'utiliser les salles informatiques de l'INSTN de Saclay, Cherbourg et Marcoule afin de former ses propres utilisateurs à travers la France.